• Paris, Centre Pompidou 2018
COUPES SANG

Bois, peinture acrylique, miroirs.
Dimensions variables.

Produit par ATO Agency pour le Centre Georges Pompidou

FR
L’oeuvre est composée de deux “phases”:
La phase spatiale est ici rendue par l’utilisation de surfaces réflexives. L’oeuvre évoque l’idée selon laquelle la réalité atomique qui entoure l’existence humaine est avant tout constituée de vide. A la fois métaphore de l’infini spatial et image tangible de son aspect changeant, les miroirs agissent comme des fenêtres ouvertes sur l’espace. La surface lisse et parfaite du reflet évolue avec les déplacements du visiteurs, à l’instar de la matière en constante évolution de l’espace. De l’autre côté de la pièce, les panneaux noirs font allusion à l’absence de lumière du vide cosmique, telles deux images d’un même concept: l’espace infini.
La phase humaine est rendue par l’utilisation de la couleur rouge, évocation directe du sang, fluide moteur de l’être humain. Enserrée dans un espace contraint, cette réfrénce fait écho à la dimension finie du corps, à l’unité du système vasculaire et à son étanchéité au monde extérieur. Le sang hu- main est ici représenté par une coupe franche et qui tranche, par sa dimension charnelle, avec l’aspect minimaliste de l’oeuvre.
Texte – Alix de La Chapelle